Enfin de
savoir si une eau est potable ou non, de connaître sa toxicité
pour l’homme, il convient de faire de nombreuses analyses.
Les valeurs normatives de concentration ou qualitatives seront présentées
dans un tableau récapitulatif à la fin du chapitre.
1.1- Les différents types d’eau
Il s’agit de toutes les eaux que l’on rencontre à l’air libre. On distingue
Les eaux dormantes :
les marais : milieux peu profonds colonisés par la végétation ;
les mares : petites nappes d’eau équivalentes à des lacs mais de faible superficie et de présence temporaire ;
les retenues artificielles : lacs de barrage ou réservoirs, les étangs ;
les zones humides : peu profondes et envahis par la végétation : tourbières, marécages, plaines et prairies inondables ;
les lagunes : milieux alimentés par des eaux douces mais en liaison périodique ou permanente avec la mer ;
les lacs.Les eaux courantes :
les petits cours d’eau et ruisseaux ;
les rivières et fleuves ;
les grandes rivières.
On peut également comptabiliser les glaciers, la banquise et les icebergs.
On parle d’eau souterraine dans le cas où l’eau est dans le sol sous forme de nappe phréatique ou de rivière souterraine. Les eaux ne circulent pas à l’air libre. On distingue
Les nappes profondes : 500 m de profondeur, qualité de l’eau bonne à excellente, en général stable.
Les nappes phréatiques : peu profondes, peuvent affleurer le sol, qualité de l’eau variable, contamination courante et diffuse.
Les nappes alluviales : contenues par les alluvions des fleuves et rivières, qualité proche de celle de l’eau du cours d’eau auquel elle est rattachée.
Les nappes karstiques : eaux à l’air libre en rivières souterraines, eaux de qualité très variable car les sols n’ont pas le temps de les épurer.
Les sources : émergences en provenance de la nappe phréatique ou profonde, ce sont microbiologiquement saines et peuvent se consommer telles que.
Ce sont les eaux qui circulent dans les réseaux d’eau potable.
Ce sont les eaux qui ont servi dans les ménages ou chez les industriels. Elles ne sont pas systématiquement destinées à un traitement, certaines sont rejetées directement dans le milieu naturel mais cela est de moins en moins constaté.